Quelque chose s’était joué là, d’inattendu, d’inexplicable. Et puis, plus rien.

À qui le tour ?

Ils jouaient au pied du mur, au pied d’un temps qui ne passait plus.

Viendraient-ils encore? Ne laisseraient-ils derrière eux qu’une triste beauté? Et toi, entends-tu le silence de ces cris victorieux?

Ces pas nous sembleraient bien légers, flottant parmi des fantômes. Et l’on monterait dans une danse joyeuse et triste, comme un retour vers le pays oublié.

Regarder, vigie étrange, capture vaine, et pourtant saisissement invisible. Prendre une route pas encore tracée.

Doucement, une rime s’éteignait, orpheline mais libre, unique enfin.

J’avais bâti des horizons. Ils se dressaient devant moi.

Fin du combat. Victoire. L’onde s’est endormie.

J’épiais ce continent fragile, je sentais mes pas lourds, je restais immobile.